Géolocalisations : un milliard de milliards de paradoxes pour une ontologie minérale
AAA
& Kosmokritik
Le virtuel devient une contre-virtualité de nos mondes, lorsqu’il laisse entrevoir une passerelle au travers des opacités de nos réalités de la marchandise. L’œuvre Géolocalisations, contemplation tridimensionnelle de l’insignifiant rocheux de nos quotidiens, propose, à chaque interaction avec celle-ci, un paradoxe parmi un milliard de milliards de paradoxes, soit 10 à la puissance 18 propositions contredisant l’évidence de nos conceptions du réel, pour que puisse émerger une ontologie minérale invitant à se saisir avec conscience des puissances de ce qui existe autrement, en deçà de nos agitations. La pollution de l’invisible déploie une visibilité des espaces ignorés. L’infinité des possibles ouvre une métaphysique du mouvement, dont le sens ne cesse de se renouveler pour maintenir dans une distance critique toutes les métaphysiques qui imposent à l’être une manière d’être. […]